Fédération de Recherche Hydrogène du CNRS

La Fédération de Recherche Hydrogène du CNRS (FR2044, appelée FRH2) rassemble plus de 300 chercheurs permanents (chercheurs du CNRS, enseignants chercheurs universitaires et ingénieurs) issus de 30 laboratoires engagés activement dans le domaine de l’hydrogène. La Fédération de Recherche bénéficie des effets de synergie d’un tel regroupement et affirme la place du CNRS comme acteur incontournable de la R&D au niveau international.
La mission de la Fédération de Recherche est d’unir et de coordonner les efforts de ses équipes travaillant dans le périmètre de la production d’hydrogène par électrolyse, de son stockage, et de sa conversion en électricité à travers les Piles à Combustible

La FRH2 s’appuie sur des laboratoires et des plateformes reconnus dans la chimie des matériaux, la chimie-physique, la chimie de coordination, la catalyse, l’électrochimie, la thermique, la fluidique, les procédés de transformation, la gestion de l’énergie, les systèmes énergétiques pour le transport et le stationnaire.

Les chercheurs apportent leurs expertises dans un spectre très large allant de la synthèse et la caractérisation de matériaux au diagnostic système en passant par de la modélisation multi-échelle. Les champs d’activité de la FRH2 concernent ainsi principalement les instituts INC et INSIS du CNRS, 6 sections du CNRS dont la 15, 14 et la 11 (INC), ainsi que la 8 et la 10 (INSIS).

Historique

La communauté scientifique française travaillant dans le domaine de l’hydrogène a commencé à se fédérer sous l’impulsion du CNRS il y a une vingtaine d’années. Elle a pris la forme de Groupements de Recherche (GdR) successifs rassemblant les spécialistes des piles à combustible à oxydes solides (SOFC), des piles à membrane polymère échangeuse de proton (PEMFC), du stockage de l’hydrogène et des systèmes. Le dernier en date est le GdR HySPàC (Hydrogène Systèmes et Piles à Combustible, dirigé par O. Joubert) qui entre 2014 et 2019 a rassemblé 73 laboratoires (principalement du CNRS et du CEA) et a permis de promouvoir et de structurer un champ de recherche interdisciplinaire.

Plusieurs faits marquants ont été obtenus dans les quatre axes historiques que sont le stockage (axe SOPHE), les piles et électrolyseurs fonctionnant à basse (axe PACEEP) ou haute température (axe PACEOS) et les systèmes (axe SEM) mais aussi à l’interface entre les axes. Ces excellents résultats reposent sur un large ensemble de compétences en chimie des matériaux (synthèses, mise en forme et caractérisation de matériaux), catalyse, électrochimie, électrotechnique, couches minces, fluidique, thermique, énergétique… mais aussi sur différentes plateformes technologiques disponibles au sein des laboratoires du CNRS.

Cette communauté a formé, à partir du 1er janvier 2020, la Fédération de Recherche H2 du CNRS, appelée FRH2 pour Fédération de Recherche sur l’Hydrogène recentrée sur le noyau actif des laboratoires du CNRS de HySPàC (28 laboratoires). Cela représente un total d’environ 300 chercheurs permanents (sans compter les étudiants, doctorants et post-doctorants qui représentent environ le même nombre de personnes). La direction de la FRH2 est assurée par Olivier JOUBERT (prof. Univ. Nantes, directeur) et Daniel HISSEL (Prof. Univ. Franche-Comté, directeur adjoint).

Objectifs

La mission de la Fédération de Recherche est de faciliter la diffusion des connaissances sur les recherches actuelles à travers des manifestations annuelles, de susciter des échanges et des collaborations en interne mais aussi avec les industriels et les partenaires historiques (CEA, Mines, INRS…) pour générer des idées novatrices afin de lever des verrous scientifiques et technologiques.
Une recherche fondamentale de haute qualité est également un facteur de visibilité internationale; Ainsi le renforcement du rayonnement de la communauté « hydrogène » française au niveau international est aussi un des objectifs de la FRH2 en concertation avec les autres structures internationales du CNRS (IRN) notamment l’IRN SYNERGIE franco-singapourien et l’IRN FACES franco-Australien.

Organisation

Directeur : Olivier JOUBERT
IMN
IMN, UMR 6502, CNRS-Université de Nantes, 2 rue de la Houssinière, BP 32229, 44322 Nantes, CEDEX 3
tél : +33 (0)2 40 37 39 36
e-mail : Olivier.Joubert@cnrs-imn.fr

 

Directeur Adjoint : Daniel HISSEL
femto-st
FEMTO-ST, UMR 6174, Rue Thierry Mieg, 90010 Belfort Cedex
tél : +33 (0)3 84 58 36 21
e-mail : daniel.hissel@univ-fcomte.fr

Responsables d’axe :

Production : Jean-Marc Bassat (DR CNRS-S15, ICMCB-Bordeaux) et Christophe Turpin (DR CNRS-S8, LAPLACE-Toulouse)
Stockage : Fermin Cuevas (DR CNRS-S15, ICMPE-Thiais) et Patricia De Rango (DR CNRS-S15, Institut Néel- Grenoble)
Mobilité : Marian Chatenet (PR CNU 31, LEPMI-Grenoble) et Nadia Yousfi Steiner (PR CNU 63, FEMTO ST -Belfort),
Stationnaire : Annie Le Gal La Salle (CR CNRS-S13, IMN-Nantes) et Christophe Coutanceau (PR CNU 31, IC2MP-Poitiers)
Formation : Florence Druart (MC CNU 62, LEPMI-Grenoble) et Gilles Taillades (PR CNU33, ICG-Montpellier)
Plateformes : Olivier Rallières (IR UNIV, LAPLACE-Toulouse) et César Steil (IR CNRS-INC, LEPMI -Grenoble)

Bureau de direction : Il est composé du Directeur, du Directeur Adjoint, des responsables d’axe ainsi que des invités permanents : les responsables des anciens GDR PACS, PACTE et ACTHYF : Gérald POURCELY (ancien directeur du GDR PACS), Claude LAMY (ancien directeur du GDR PACEM) et Jean-Claude GRENIER (ICMCB-Bordeaux et ancien directeur du GDR IT-SOFC). Le bureau de direction pilote la stratégie opérationnelle de la FR et assure l’utilisation des fonds.

Comité des tutelles : Présidé par le CNRS, il est composé du bureau de direction représenté par son directeur et son adjoint et des représentants des tutelles (CNRS INC, INSIS, INP, universités, écoles…). Son rôle est d’examiner l’état, le programme, l’orientation des recherches de FR.

Conseil : Il est composé des représentants de chaque Laboratoire nommés par leur Directeur d’Unité respectifs, du bureau de direction et d’invités permanents représentants les instituts de rattachement de la FR (INC et INSIS). Son rôle est consultatif sur la stratégie de l’unité, ses ressources et son organisation.

Conseil Scientifique : Ses membres sont des chercheurs nationaux et internationaux reconnus, représentants des réseaux du CNRS, académie des technologies. L’objectif du comité scientifique est d’émettre un avis extérieur sur l’ensemble des travaux de la FR.